Je rénove une peinture intérieure
Date de mise à jour : 27 mai 2025 - Auteur : Olivier Piron et Valérie Tournier

©Lipsum
- Je n’utilise pas d’escabeaux comme poste de travail.
- Je ne m’expose pas aux poussières émises lors du ponçage.
- Je ne ponce pas sans avoir connecté l’aspiration à la source de mon outil.
- Je limite mon travail en position des bras au-dessus des épaules en utilisant une girafe.
- Je porte des gants de protection adaptés pour me protéger du risque chimique lié aux produits que je manipule.
- Je ne laisse pas les déchets au sol, et je pose correctement et sans pli la protection de sol pour éviter les chutes de plain-pied.
Quiz paru dans PréventionBTP n°295-Mai 2025-p. 22
Je prépare et j’organise le chantier pour améliorer les approvisionnements.
VRAI Les travaux de rénovation de peinture se décomposent en différentes phases, l'approvisionnement, la préparation de la pièce et du support, l'application des différentes couches de primaire/peinture, puis le repli du chantier, qui peuvent conduire à multiplier les déplacements et manutentions de matériaux et matériels. Avant d'intervenir, une bonne préparation du chantier est essentielle pour les limiter. Des aides à la manutention facilitent notamment l'installation du poste de travail : par exemple, un diable électrique pourra améliorer la manutention dans les escaliers des pots de peintures (>20 kg).
Je m'aide de dispositifs et d'équipements pour réduire les postures difficiles.
VRAI Pour rénover une peinture murale ou en plafond, les parties hautes des murs et les plafonds sont celles qui impliquent les postures les plus inconfortables. Des perches télescopiques ou des outils permettant de limiter les bras en hauteur sont à prévoir. Par exemple, la ponceuse de type girafe facilite le travail de ponçage en hauteur en réduisant les postures bras en hauteur. Complétée d'un exosquelette, les efforts à fournir son également réduits. Les plates-formes de travail individuelles roulantes légères permettent la réalisation des finitions en toute sécurité. Ne pas oublier les protections, notamment pour les genoux sur les tâches à genoux.

Je m'informe sur les dangers des produits chimiques uniquement avec l'étiquette du produit.
FAUX Pour les produits dangereux, l'étiquette des produits apporte des avertissements et informations sur leurs dangers et des conseils de prudence. En complément, on tiendra compte des informations issues des fiches de données de sécurité (FDS) concernant les dangers, les précautions à prendre lors de leur utilisation, leur transport, leur stockage pour établir une notice de poste claire. Les FDS sont fournies par le fabricant, l’importateur ou le fournisseur. Dans les FDS, la partie 8 sur les EPI permettra de prévoir les équipements de protection individuelle adaptés.

J’utilise les équipements de protection individuelle adaptés selon les tâches que je réalise.
VRAI L'activité de peintre nécessite l'usage de nombreux produits manufacturés, une évaluation du risque chimique vous informera de la dangerosité de vos produits habituels. En fonction des dangers et des préconisations des fabricants via les FDS, les types d'équipement de protection individuelle pourront être définis. Par exemple, pour la peinture au pistolet, on complétera la tenue de travail par une combinaison jetable de type 4 (résistant à la pénétration de liquides pulvérisés), une protection des yeux, des gants de protection en matériau adéquat et un appareil de protection respiratoire avec filtres adaptés. Sur les activités de ponçage, des lunettes, des gants et des masques de protection respiratoire avec filtre P3 sont à porter. Sur la tenue de travail, on intégrera les protections des genoux pour les tâches réalisées à genoux.
